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mardi, 02 janvier 2018 15:07

Noël en famille eymardienne Scolasticat « Emmaüs » avec les agrégés

Par Fr. Ephrem Uldaric Nsimba Mabika, sss


Le mardi 27 décembre 2017, dans la communauté du scolasticat interafricain « Emmaüs », en la fête de Saint Etienne premier martyr, la famille eymardienne de la communauté paroissiale Bienheureuse Anuarite de Kinshasa (prêtres, scolastiques et agrégés) a eu la joie de solidifier ses liens par un repas festif comme il est de coutume.

En cette journée, tous les religieux de la communauté avec les agrégés avaient mis la main à la pâte pour la réussite de cette activité; cela par de multiples points importants pour marquer notre unité dans la multiplicité en référence à notre Règle de Vie « une communauté se compose des personnes différentes de par leurs capacités, leurs fonctions et leurs situations. Cette diversité manifeste la richesse des dons de l’unique Esprit. » n°8.

Noel S Emmaus1

Tout a commencé par la prière dirigée par le père Olivier Ndondo, économe de la communauté et curé de la paroisse, suivi du petit mot du père Denis N’Dene, supérieur de la communauté et vicaire de la paroisse, et d’un petit mot de la responsable des agrégés. Après les discours, le scolastique chargé de la culture invita l’assemblé au partage du repas fruit de la terre et du travail des hommes, signe d’unité, de joie, de festivité et de communion.

On peut aussi ajouter à cette fête la musique de nos différentes traditions et surtout le rythme de la danse de tout un chacun, qui était l’un des points importants, et signe marquant de l’ambiance et de la solidarité fraternelle. Quand bien même nous n’atteignons pas l’agapè sur terre en plénitude, néanmoins nos fêtes sont de petits signes qui nous donnent un avant-gout de la joie éternelle. Nous y sommes tous conviés, ceci simplement pour reprendre les mots de Jean Vanier dans la communauté lieu de fête et de pardon. Cette fête a marqué aussi un retour au temps originel, autrement dit la reprise du passé dans le présent, vécu comme un moment sacré et hors du temps habituel. Ce temps de solidification des relations entre les religieux et les agrégés était à la fois l’abolition et la commémoration du temps, pour reprendre les paroles poétiques de l’abbé Bernard Ndiaye.

Noel S Emmaus3

Avant la fin de l’agapè, le père Denis directeur du scolasticat a remercié les agrégés pour leur soutien et pour leur encouragement vis-à-vis de la formation des scolastiques. C’est par une prière de clôture que cette journée prit fin. En définitif, ce temps a été un moment important pour notre vie communautaire, un moment où notre communauté en union avec les agrégés a pris conscience de son unité, un moment où elle a montré sa joie eucharistique. Car le souvenir de cette journée renouvèlera notre vie quotidienne.